Il y a très longtemps, bien avant qu'un chanteur de rap ne tombe par hasard au détour de google sur le nom de ce serpent, j'ai choisi le pseudonyme de Taïpan (type oxyuranus), un serpent d'environs 1.80m, cool, assez zen et qui cherche plus à éviter les gens qu'autre chose mais dont le venin est certainement et de loin le plus puissant parmi les reptiles terrestre.
Cool, oui , mais faut pas titiller.je suis né au cours de l'année du serpent, c'est pourquoi j'ai pris un reptile et pas autre chose.


Né de l'amour et de la vertu, j'ai grandis dans un cadre idyllique, bercé dans l'heureuse illusion du cocon familliale et trompé sur l'exact nature de notre monde par le prisme déformant et conjugué de la vision formaté de mes proches, de mes enseignants, et des média.

A coup de haine, de poisse, de crasse, d'humiliations, de violences, d'ignorance et d'injustice, le monde s'est chargé lui même de rappeler sa vrai nature à mon bon souvenir.

né de l'amour et de la vertu, j'ai été forgé dans la douleur et la peine.

Je n'ai jamais oublié les bases de ce que j'ai appris de mes parents, des héros télévisuels de mon enfance et des arts martiaux, la probité, l'intégrité, l'honneur, le respect, le courage et je sais que la porté d'un acte est souvent méjugé par ceux qui ne l'observe que de leur point de vue et non dans son ampleur totale.
Les "autres" se sont chargé de m'apprendre le reste :
-La survérité ou comment déformer les fait pour sauver l'emploi d'un collègue ou le sien devant le sadisme d'un responsable maniaque et vicieux.
-La mésestime de soi quant à l'incapacité de trouver un emploi et quand le fonctionnaire de l'ex-ANPE au cursus scolaire ridiculement bas vous traite d'assisté.
-L'anéantissement et la dépression devant la tromperie de celle qui était toutmême quand elle vous traitait comme un moins que rien.
-L'insupportable sentiment d'impuissance devant l'horreur de la perte de proches dans la violence de la poudre d'une arme.
-L'incompréhension, la peur, la colère puis la haine et enfin toujours crescendo, la rage avec l'ingérence systématique des "autres" dans mon simple désir de vivre libre.

"l'enfer... c'est les autres". Sociable mais hautement associal, je me retrouve entièrement dans cette citation de Sartre


j'ai trouvé de l'aide pour me restaurer dans l'humour, dans la foi, et, par un beau jour de printemps, dans ma louve.

Aujourd'hui et depuis bientôt trois ans, j'ai retrouvé le bonheur, assoiffé de paix et de liberté, épris d'amour pour Lycante, ma louve, pour notre enfant qu'elle porte et à qui je tenterais à mon tour d'apporter un cocon de sécurité, j'ai l'impression d'avoir vécu un cauchemar de sept longues années. Je ne sais pas si tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais je sais que ça nous rend plus pragmatique.